Lors d'une collision entre deux particules,
les masses interagissent l'une sur l'autre selon la troisième loi de
Newton. Pendant que les masses sont en contact, les forces mutuelles
qu'elles exercent l'une sur l'autre sont, à tout instant, de même module
et de sens contraires.
Comment les vitesses initiales et finales des masses en
interaction sont elles reliées entre elles ? En appliquant la troisième
loi de Newton nous pouvons établir que :
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(1) |
L'impulsion
Le produit FDt
s'appelle l'impulsion I. L'impulsion est une grandeur vectorielle
ayant la même orientation que la force appliquée. L'expression I = FDt
est valable uniquement lorsque la force est constante, si la force est variable, comme c'est
généralement le cas lors d'une collision, l'impulsion est donnée par
l'aire sous la fonction de force en fonction du temps. Il est possible de
déterminer une valeur moyenne pour la force d'interaction entre les
particules pendant l'intervalle de temps Dt que
dure l'interaction. Cette force moyenne multipliée par Dt
correspond à l'aire sous la fonction.
Exemple de la force appliquée sur un corps
en fonction du
temps. L'aire sous cette fonction donne l'impulsion reçue.
Le vecteur impulsion reçue
par chacune des masses est nécessairement de même module mais de sens
opposés, que la force soit constante ou pas, en autant que les forces sont le
résultat d'une interaction entre deux particules.
Continuons notre démonstration... puisque F = ma (F
et a étant des grandeurs vectorielles) remplaçons, dans
l'équation (1) plus haut, F par ma où a est
l'accélération moyenne de chacune des particules :
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(2) |
La dernière équation montre que l'impulsion reçue par une particule
correspond à sa variation de quantité de mouvement. Nous pouvons écrire
l'équation (2) sous la forme
suivante :
Ainsi nous obtenons le principe de conservation de la
quantité de mouvement totale d'un système.
La capsule suivante donne quelques
exemples d'application de ce principe.
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