Cet été la SAAQ a mené une campagne
publicitaire percutante. Cette campagne avait pour but de sensibiliser les conducteurs aux
limites de vitesse (qui en région urbaine sont trop souvent ignorées). Les écarts de
vitesses, par rapports aux limites permises, ont malheureusement souvent des conséquences
dramatiques. Derrière cette campagne se
trouvent de nombreux chiffres et calculs basés sur des principes de physique. Je vous
propose d'analyser les données fournies par la SAAQ lors de cette campagne.

Un intervalle de 1,3 seconde peut s'écouler entre l'instant où le
conducteur aperçoit un obstacle et celui où il se met à freiner.

Sur cette figure, la distance d'arrêt est inscrite en
fonction de la vitesse (en km/h) du véhicule.
L'analyse de cette mise en situation peut être
l'occasion pour vous de faire usage de tableaux, de graphiques et d'hypothèses qui vous
permettront de juger de la pertinence des données fournies.
Vous pouvez consulter l'ensemble des documents
disponibles sur le site de la SAAQ à l'adresse :
http://www.saaq.gouv.qc.ca/securite/vitesse_1999/index.html
Afin de vous guider dans votre analyse, je vous
propose de considérer les cinq questions suivantes :
1. Y a t-il une différence entre la distance d'arrêt et la
distance de freinage ?
2. La distance de freinage est-elle proportionnelle à la vitesse ?
Si non, à quoi est-elle proportionnelle. (tableau, graphique)
3. La distance de freinage dépend-elle du poids du véhicule ?
4. D'après les données fournies, quel est le coefficient de
frottement entre les pneus et la chaussée ?
5. À votre avis, s'agit-il d'un coefficient de frottement statique
ou cinétique ?
|